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Le métro de CopenhagueLe métro de Copenhague est récent, il a été inauguré en 2002, il comporte deux lignes, 22 stations, dont 9 parfaitement souterraines.Il transporte chaque année des millions de passagers, et il est ouvert au public 24 h sur 24. Il a été conçu à partir des années 1992, lorsque la ville a commencé à s’étendre et à se développer sur des terrains agricoles, bâtissant immeubles et résidences qu’il fallait bien joindre par un moyen de transport efficace et rapide. La construction du métro de Copenhague a consisté en la réalisation de 16,6 km de tunnel et de 7 stations souterraine à environ 30 m sous la surface.
La ligne traverse alors la vieille ville de part en part avec plus de 600 immeubles se situant dans la zone d’affluence des tunnels. Les trois premières sections du métro de Copenhague ont ouvert en 2002 et 2003. Face au succès de ces premières phases, il a été décidé que les travaux se poursuivraient avec une quatrième tranche : une ligne circulaire autour de la ville (le «Cityringen»), qui devrait ouvrir en 2018. Le Cityringen aura une longueur d’environ 15,5 km et desservira les principaux quartiers de Copenhague, notamment le Parlement danois, la gare Centrale, l’hôtel de ville, les principales gares de métro et de train de banlieue existantes, ainsi que les grands monuments nationaux. Depuis le 28 septembre 2007, la ligne M1 du Métro va jusqu’à l’aéroport international de Copenhague à Kastrup proche du centre. . On peut ainsi, en une vingtaine de minutes, aller prendre son avion ou rejoindre le train ralliant la Suède via le pont de l’Øresund, qui débouche près de l’aéroport. Mais l’originalité du métro de Copenhague réside surtout dans sa conception.
Les wagons et les trains, fabriqués en Italie, répondent parfaitement aux exigences danoises en termes de design, d’élégance et de modernité. Tout automatiques, ils peuvent transporter jusqu’à 300 voyageurs, dont 96 en places en assises. Sa particularité est que l’accès aux voies est condamné par des vitres et des portes qui e s’ouvrent qu’au positionnement à l’arrêt du métro dans la station, pour des questions évidentes de sécurité, cet aménagement a d’ailleurs de plus en plus court dans les métros du monde. Ce sont surtout les stations qui surprennent lorsque l’on est habitué au dédale de couloirs que l’on doit emprunter pour descendre dans les autres métros européens et notamment celui de Paris. Ici, les stations sont très efficaces puisqu’elles sont conçues comme des box verticaux creusés dans le sol. En bas se trouve l’unique quai, sur les côtés duquel passent les voies ferrées allant dans les deux directions possibles. Le reste de l’espace est occupé par les divers escalators permettant de rejoindre la surface et par un ascenseur pour les poussettes, les vélos et les chaises roulantes. Les Suédois ont toujours choisi le pratique et le confort des familles. Au sommet de chaque box, se trouve une sorte de mezzanine suspendue au-dessus du reste et sur laquelle on peut acheter ses billets aux distributeurs automatiques et les composter. La place occupée au sol par ces stations d’un nouveau genre est donc réduite au minimum dans un esprit d’efficacité et de rentabilité de l’espace.
La construction du métro de Copenhague a pris beaucoup de retard, lié aux problèmes rencontrés du fait que la ville est construire au bord de l’océan et en partie sur des terres gagnées sur la mer, mais les projets d’extension sont toujours d’actualité. Malgré les facilités d’accès et d’usage, le métro de Copenhague n’est jamais saturé. On peut trouver une place assise à bord des trains même aux heures de pointe.
Une majorité de danois continue en effet de voyager en vélo, ceci expliquant sans doute cela !
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