Les métros des autres villes

Découvrez les métros d’Afrique, d’Australie et les projets dans le monde

L’Afrique aussi a su se doter de projets de métro qu’elle tente d’adapter aux conditions climatiques et aux us et coutumes des populations.

Celui de Tunis construit depuis 1985 et qui fait l’objet d’amélioration régulière est plutôt apparenté à un tramway, il s’agit d’un métro dit léger. Il comporte tout de même 6 lignes et 66 stations sur un parcours qui couvre quelque 45 kilomètres. Le prix du ticket est correct et la tarification se fait par zone rendant la traversée de Tunis aux heures de pointe abordable et pratique !

Depuis les années 1980, le Caire est également équipé d’un métro, même si le projet initial remonte aux années 50 inaugurant l’idée d’un métro en terre africaine. Il possède la particularité de réserver des wagons exclusivement aux femmes afin qu’elles ne subissent pas d’outrages. Ses équipements et son déploiement sont en perpétuelle évolution et aménagement, il dessert les artères les plus tentaculaires de la ville, tentant de réguler les problèmes de circulation.

Le rêve d’un métro algérien ne date pas d’hier, la ville moderne s’est toujours positionnée en leader au sein du Maghreb par ses infrastructures et son dynamisme. Un premier projet qui ne verra jamais le jour est élaboré en 1928, d’autres ébauches suivront perturbées par les conditions politiques et sécuritaires du pays dans les années 90, et la ligne 1 sera enfin inaugurée en octobre 2011. Depuis lors, le métro d’Alger se développe, et de nombreuses extensions sont en cours de réalisation.

Des projets sont en cours en Afrique du Nord pour lancer le métro d’Alexandrie et celui de Casablanca tant attendu et aérien, qui décongestionnera le centre-ville.

À l’autre bout du monde en Australie, les villes se sont aussi dotées de métros très modernes pour transporter population locale et touristes dans un souci de fluidifier les réseaux routiers et d’apporter un service rapide et peu onéreux de transport par delà le centre-ville, aux abords des banlieues.

Si Melbourne est la capitale des tramways, elle s’est dotée d’un métro qui s’étire sur 16 lignes bien au-delà des frontières de la ville. Le métro de Sydney est quant à lui un métro léger et comporte peu de lignes desservant néanmoins 14 stations à partir du centre-ville. Le métro à l’européenne ne semble pas connaître un engouement particulier dans cette partie du monde qui aime le grand air, et qui s’est doté d’autres infrastructures de transports urbains.

Sur tous les continents la mise en place et la faisabilité d’installation de métros aériens ou souterrains sont à l’étude, certaines villes expérimentant la nécessité absolue de trouver des solutions pour pallier aux désagréments du trafic automobile, rendant plus accessibles et pratiques toutes les zones des mégapoles pour ceux qui y vivent, y travaillent. Construire un métro reste un challenge et un pari sur l’avenir, cela demande des financements colossaux et une mise en place qui peut causer au cœur des villes des perturbations qui durent des années. C’est pourquoi certaines capitales hésitent encore.

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