Découvrir les métros de France

En France le métro parisien est le premier à avoir été inauguré dans le pays à l’occasion de l’ouverture de l’Exposition universelle en 1900.

Depuis son réseau s’est étendu, permettant la desserte de tous les quartiers de la capitale. Il transporte le plus grand nombre de voyageurs couvrant des kilomètres de voies souterraines et quelques stations aériennes. Jusqu’en 1974, il a été le seul métro de France. Puis Lyon et Marseille ont créé leurs lignes avant d’être suivies par Lille, Toulouse, Rennes. Le métro permet de libérer la circulation sur les grands axes des villes, et d’éviter l’asphyxie des embouteillages aux heures de pointe. Lyon fut donc la première ville de France, après Paris, à tenter l’aventure métropolitaine, reconvertissant un ancien funiculaire en métro à crémaillère. Marseille suivra le pas au niveau de la structure souterraine, développant le même style de réseau pour des villes à dimensions et physionomies quasi identiques.

Les métros sont dotés de pneus, une technique élaborée par les ingénieurs français. Par la suite Lille lance son produit bien spécifique, le Val, véhicule automatique léger, moyen de transport entre tramway et métro, très moderne et surtout entièrement automatisé ce qui constitue une première. La plupart de ses lignes souterraines au cœur de l’agglomération, mais dès que les zones sont moins densément peuplées le Val devient aérien. Au départ, ce transport urbain est critiqué à cause de sa déshumanisation, on lui reproche son caractère peu sécuritaire, du fait du manque de conducteur et de personnel. Depuis des caméras de surveillance et des postes de contrôles veillent sur l’ensemble des 45 kilomètres de voie et les 60 stations. Suivront les villes de Toulouse en 1993 et Rennes, en 2002. Elles choisissent ce type de transport pour développer leur réseau urbain. Le métro de Toulouse comporte deux lignes qui se croisent au cœur de la ville pour 37 stations. Des projets d’extension sont en cours d’étude pour suivre la progression de la ville et son étendue. Le métro rennais est plus récent, de nombreuses polémiques ont jalonné sa construction, il devait à la base du projet être essentiellement aérien, mais compte tenu de la densité urbaine la plupart des voies ont été enterrées, ce qui a retardé le projet et mobilisé bon nombre de détracteurs. Rennes est devenue la plus petite ville de France à posséder son métro pour le plus grand bonheur de ses résidents.

D’autres villes de France ont dû abandonner leur désir d’investir dans la création de stations et de lignes de métro. Compte tenu des coûts, de la faisabilité moyenne de ces projets, la plupart du temps, c’est le choix du tramway qui s’est imposé et développé comme moyen de transport. Montpellier, Rouen, Nantes, Bordeaux, Strasbourg, Grenoble, entre autres, n’ont pu faire face aux dépenses et aux travaux d’un tel projet. Le métro Orlyval, qui n’a que trois stations, est une ligne en dehors du réseau métropolitain de la ville de Paris, qui permet de relier Orly à la capitale en trente minutes, grâce à un système automatique. Le CDG Val dessert l’ensemble interne de l’Aéroport Charles de Gaulle, sous le même principe, mais 24h sur 24 h et gratuitement. La ville de Laon dans le Nord Est de la France, a inauguré en 1989 une sorte de mini métro automatique qui relie la cité médiévale au reste de la cité remplaçant l’ancien funiculaire.

Divers aménagements urbains sont étudiés dans de nombreuses villes de France. Le métro reste une formidable réussite en matière de transport même si les travaux qu’il nécessite sont parfois jugés monumentaux.

Paris