Histoire des métros du monde

La fascinante histoire des métros du monde, un génie créatif

Le métro, moyen de transport évident, utile et pratique dans les plus grandes villes du monde ne date pas d’hier. Les Français furent les précurseurs de l’idée, lorsque les ingénieurs Brame et Flachat proposèrent un chemin de fer souterrain reliant les Halles du centre de Paris, à la périphérie, en 1855. Ce projet avait pour ambition d’acheminer les marchandises de et vers cet immense marché. Les travaux démarrent dans le sous-sol des halles aux alentours du Boulevard Sébastopol, mais l’ampleur du coût financier fait reculer l’état qui ne comprend pas encore le changement de vie que ce projet promet aux Parisiens.

La belle idée part aux oubliettes excepté dans l’esprit de l’ingénieur Fulgence Bienvenüe, qui la reprend, quelque cinquante ans plus tard. Le 4 octobre 1898 La Compagne du chemin de fer métropolitain de Paris présidée par Édouard Empain, commence les travaux de construction du futur métro parisien. 2000 ouvriers travaillent nuit et jour à ce magnifique projet d’envergure. Mr Bienvenue devient alors le père du métro français en inaugurant la première ligne de métro le 19 juillet 1900, ligne qui rallie la porte de Vincennes à la Porte Maillot et déverse la foule internationale venue fêter l’ouverture de l’Exposition universelle. Entre temps, un Londonien, Charles Pearson, songe en 1850 à améliorer la circulation dans la ville surpeuplée de Londres, en créant une structure souterraine qui pourrait drainer sous terre des milliers de voyageurs. La construction de l’Underground londonien démarre en 1860. La première ligne de métropolitain dans le monde est ouverte à Londres en 1863, elle couvre 6,4 kilomètres, il s’agit d’une circulation dans une tranchée couverte et la traction se fait à vapeur, par combustion de charbon. L’éclairage s’effectue au gaz. Le succès du concept est immédiat, le réseau s’agrandit, d’autres rames sont construites se reliant entre elles, et c’est également à Londres, en 1890, que le premier métro à traction électrique fonctionnera, abandonnant la vapeur qui cause de gros problèmes d’aération et d’évacuation. La plupart des métros fonctionnent de la même manière, roulant sur des rails assez classiques, tandis que le métro sur pneus constitue une découverte française, développé à compter des années 1950.

Cette technique a été reprise dans de nombreuses villes notamment à Mexico et Montréal. L’automatisation s’est faite petit à petit, plus tard des villes de France, comme Rennes, Toulouse, Lille, se sont équipées de métros entièrement automatisés. Le concept s’étendra partout dans le monde jusqu’au Japon. Des villes au passé déjà plus écologiques ont opté pour la formule mi-métro mi tramway, comme ce fut le cas pour Bruxelles, moins coûteux pour leur municipalité. Depuis cette époque, les métros se sont organisés, structurés et développés à travers de monde, permettant toujours plus de services aux voyageurs, améliorant l’accueil, la desserte, les couloirs, l’environnement, la sécurité. Plus rien n’est laissé au hasard, et les métros du monde drainent chaque jour des milliers de travailleurs, de touristes, de promeneurs, et leur permettent d’accéder sans encombre dans tous les lieux de la ville, tout en travaillant sur le modèle économique et écologique qui pourrait être envisagé afin de réduire la pollution et les dépenses d’énergie.

Le métro est un élément nécessaire et indispensable à l’évolution de toute grande ville. Un moyen de transport moderne, rapide, peu onéreux, qui facilite la vie des citoyens.